Je vous ai laissé début juin, suite au résultat de la ponction et avec nos 5 embryons J5.
La perspective du prochain transfert était déjà en vue mais je vous ai laissé sans nouvelle.
Nous avions planifié le transfert début août. On a emmené notre fille avec nous, et nous lui avons présenté l’équipe médicale sans qui elle ne serait pas là aujourd’hui. C’était important pour nous, et ce le sera sans doute pour elle dans quelques années.
Nous y allions sans stress, le miracle ayant déjà eu lieu pour nous. Les jours post-transfert se sont également passés sans stress et on n’y a pas trop pensé. J’ai fini par faire le test de grossesse qui s’est avéré positif ! POSITIF ! Je n’y croyais pas ! Que cela marche du premier coup ! Une 2ème PDS est venue confirmer la grossesse. Mais tjs avec notre réserve habituelle, nous avons évité de nous projeter. Seules la fatigue et les nausées me rappelaient mon état.
L’écho de datation s’est bien passée, révélant un embryon d’un développement conforme à la date de début de grossesse. Encore une étape de franchie qui éliminait l’œuf clair.
Puis le premier trimestre avec tjs le risque de FC et la peur (le mot est faible) de l’écho T1 et les nausées…
Puis l’écho T1 à 13 SA qui n’a révélé aucun pb. Clarté nucale bien fine, mesures conformes, bébé très dynamique ! Enfin la confirmation que tout va bien !
Depuis nous commençons doucement à entrevoir ce que pourrait être la vie à 4. Nous avons vécu ce premier trimestre « en léthargie de la grossesse » si je puis dire. Si nous la connaissions, nous ne la vivions pas. C’est dingue comme on peut se détacher des choses importantes pour se protéger d’une grande souffrance potentielle. Bien sûr tout cela est lié à notre parcours. A travers ces parcours PMA et mes réactions, je me rends compte comme j’ai changé.
Aujourd’hui, à bientôt 15 SA je peux enfin m’autoriser à profiter de ce nouveau miracle qui nous est donné ! Petit à petit j’apprivoise ce baby, je m’attache à lui mais je sais que je l’aimerai de tout mon être comme c’est le cas pour sa grande sœur !
J’ai continué à être présente sur la blogosphère pendant toute cette période, prenant de vos nouvelles, me réjouissant des bonnes nouvelles, la dernière datant d’ailleurs de ce matin. Je pense bien sûr encore plus à celles qui sont encore sur le quai, vivant des moments difficiles – je connais cette souffrance – je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez, avec ou sans enfant, parce que la vie peut être belle, aussi.